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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 20:21

Aujourd'hui j'ai combattu les fantômes, j'ai gagné, mais je suis crevée (ben oui, normal)

donc un recopiage :

 

La ville

Tu dis : "J'irai vers d'autres pays, vers d'autres rivages. Je finirai bien par trouver une autre ville, meilleure que celle-ci, où chacune de mes tentatives est condamnée d'avance, où mon coeur est enseveli comme un mort. Jusqu'à quand mon esprit restera-t-il dans ce marasme ? Où que je me tourne, où que je regarde, je vois ici les ruines de ma vie, cette vie que j'ai gâchée et gaspillée pendant tant d'années."

Tu ne trouveras pas de nouveaux pays, tu ne découvriras pas de nouveaux rivages. La ville te suivra. Tu traîneras dans les mêmes rues, tu vieilliras dans les mêmes quartiers, et tes cheveux blanchirons dans les mêmes maisons. Où que tu ailles tu débarqueras dans cette même ville. Il n'existe pour toi ni bateau ni route qui puisse te conduire ailleurs. N'espère rien. Tu as gâché ta vie dans le monde entier, tout comme tu l'as gâché dans ce petit coin de terre.


Constantin Cavafy

Traduit par C. Dimaras et M.Yourcenar

 

* Cela peut sembler curieux mais c'est ce texte qui m'a donné l'envie et l'énergie d'affronter les fantômes...car sinon la ville me suivra...

** Oui, il m'arrive de lire autre chose que Cavafy, mais pas souvent.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 19:53

Autant que possible.

 

Si tu ne peux façonner ta vie comme tu le voudrais, tâche du moins de ne la point avilir par de trop nombreux contacts avec le monde, par trop de gesticulations et de paroles.

Ne la galvaude pas en la traînant de droite et de gauche, en l'exposant à la sottise journalière des relations humaines et de la foule, de peur qu'elle ne se transforme ainsi en une étrangère importune.


Constantin Cavafy, 1913

Traduction : Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras


 

 

je n'ai pas le coeur à dénicher un bon souvenir d'enfance ce soir. Pour tout dire ça sent le roussi notre affaire.Mais je reprendrai mon pélerinnage.

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 14:45

 

...j'avais écrit ça  dans le "joli carnet" :

 

 

Les premiers jours de Novembre :

 

Viendra le temps des mers calmes.

Des rivages ensoleillés, de la caresse de l'air et de l'eau.

Il vient, ce moment,

cette heure étirée.

Elle vient, sensation bien aimée,

aujourd’hui une promesse, a peine audible.

Il vient, l'enfant qui n'est pas encore là

mais que déjà l'on aime.

Elle est là déjà cette attente,

délicieuse et douloureuse.

Le temps des cicatrices ,

des plaies refermées,

lointaines et qui s'estompent.

Il vient.


 

 

 

Encore quelques jours d'attente, je suis relativement sereine, tant que ce n'est pas négatif, ben ... ce n'est pas négatif (je dervrais peut-être faire penseur chinois quand je serais grande moi !)

 

j'ai même passé vendredi un exam de statistiques, (oui Madame!) et j'avais pleins de choses à écrire sur ma feuille (je ne sais pas encore si c'était des conneries que j'ai raconté, ça aussi on verra).

 



 


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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:24

 


Ce soir là je suis sortie seule, enfin pas tout à fait: avec des envies de rencontres... de mots échangés, de regards et de sourires.

Pour me donner un but je suis allée au ciné, vu Somers Town, c'était beau.


(Je passe sur le fait que j'ai commencé par me tromper de ciné -oui, oui-tromper de ciné- j'avais bien lu le programme, repéré ce que je voulais voir, mais c'était pas le bon …de programme, hem...).


Le film était juste bien, touchant sans être mélo. J'avais eu un peu peur au début de me retrouver seule face à des émotions trop forte, situation bien connue....Et puis non, tout c'est bien passé, merci Shane MEADOWS.


Quand je suis sortie du cinéma, il pleuvait, lourdes gouttes, éparses et chaudes des pluies d'été. J'aime bien cette pluie mais pour arpenter la rue sur mes jolis talons, c'était pas très pratique.

Je vais boire une bière en attendant.

Le bar à l'angle de la rue ira très bien.

Voilà: échange de sourire en rentrant dans le bar; mais ma timidité l'emporte et après un bref regard je m'assieds dos à la personne au joli sourire et je sorts mon livre (efficace pour être dans la rencontre, n'est-ce pas?).

J'enrage vaguement en sirotant ma bière mais ma solitude me tient chaud et je suis bien.

J'ai une vue parfaite sur la rue et ses passants.... la pluie s'estompe...les parapluies se referment...c'est joli; mais ma solitude m'étrangle: je suis liée à elle par un pacte secret et destructeur, c'est une drogue, dure.


Je paie et je m'enfuis les yeux humides, je marche, je connais un endroit près des quais où les kebabs sont vraiment bon, avec du pain libanais, des pitas, vraiment bon.

 

**recopiage de mon "joli carnet".

Le "joli carnet" m'a été offert par une amie très chère et j'avais pris l'habitude de noter des trucs et des machins dessus, j'ai envie de mettre quelques extrais sur ce carnet là.**

 

 

 

 

note : je fais beaucoup de fautes, cela me désole...si certaines écorchent trop vos yeux, pourriez-vous les dénoncer ? Peut-être que je pourrai m'améliorer.

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 15:09

Chercher la vérité,

Aimer la beauté,

Vouloir le bien,

Faire de son mieux.


M.Mendelsson (le grand père du compositeur)



Ces quatres lignes me donnent envie.....

je les ai recopiées sur l'ardoise de la cuisine, oui oui à côté de la liste des courses, pour ne pas oublier.

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