Je vous en supplie, ne dites plus jamais d'une personne, et plus encore s'il s'agit d'un(e) enfant, qui a été violée, qu'elle a été souillée, salie, déshonorée.
Termes surgit de je ne sais qu'elle poubelle du machin collectif, qui permet aux victimes d'agressions sexuelles ne se trimballer leur vies durant en ayant l'impression d'émerger d'une décharge.
Il m'a fallut de longues années, pour faire entrer dans mon cerveau que non, je ne suis pas salie, souillée, que non, mon honneur ne se trouve pas entre mes cuisses.
Qu'a part le traumastisme de l'agression, je suis la même personne. Qu'avant.
C'est rentré dans mon cerveau, mais dans mon coeur ce sera encore un peu plus long. Parce que, en partie, Mme michu dit : salie, souillée.
Non.